Un Valais transparent et sans organisations criminelles
La ‘Ndrangheta est présente en Valais, nous voulons y faire face, et affronter publiquement le risque de corruption. Nous appelons à des mesures renforcées pour protéger la liberté individuelle, l’intégrité physique et la propriété. Nous soutenons une armée de milice optimisée, adaptée aux menaces modernes comme les cyberattaques et le terrorisme, et préconisons un service citoyen obligatoire pour tous, incluant diverses formes d’engagement au bénéfice de la collectivité et de l’environnement.
Politique
Sécurité intérieure - vision générale
Les droits fondamentaux tels que la liberté individuelle, l’intégrité physique et la propriété sont des valeurs à protéger. Dans les cas où la responsabilité individuelle et l’honnêteté sont mises en échec, il appartient à l’Etat de défendre les droits fondamentaux et de s’employer activement à punir les délits. Nous devons cependant être conscients que la sécurité absolue est impossible à assurer dans une société libre. Les mesures de protection mises en place par l’Etat nécessitent une légitimation par des bases légales et un contrôle politique efficace. Les personnes qui respectent nos lois méritent notre confiance et leur sphère privée doit être garantie.
Nous voulons lutter contre la 'Ndrangheta!
Les organisations criminelles existent en Suisse, et aussi en Valais. Nous voulons lutter contre elles. Pourquoi? Car aucun autre parti ne le fait.
La ‘Ndrangheta,
- C’est le nom donné à la mafia calabraise;
- La plus puissante des quatre principales mafias italiennes;
- Considérée comme la seule organisation criminelle présente sur tous les continents;
- Elle est active dans une large palette d’activités illégales, du trafic de drogues et blanchiment d’argent à l’extorsion et le détournement de marchés publics;
- Les profits issus de ces acitvités illégales sont ensuite investis dans le monde légal par le biais d’entreprises.
La présence de la ‘Ndrangheta en Valais est aujourd’hui confirmée par les autorités policières et régulièrement documentée. Voici un aperçu:
- Rapport de fedpol, 2009: « […] La ’Ndrangheta et la Cosa Nostra, qui sont établies en Italie du Nord, y compris dans la zone limitrophe du Tessin et du Valais »
- Rapport de fedpol, 2014: « En Valais, les principaux représentants [de la ‘Ndrangheta] viennent avant tout de Calabre méridionale »
- Rapport de fedpol, 2019: « Les mafias italiennes sont une réalité en Suisse – pas seulement au Tessin, en Valais ou dans les Grisons, mais dans toute la Suisse, notamment dans les centres urbains »
Le phénomène mafieux est connu depuis plus de 20 ans. Le 24 novembre 1999 déjà, des mafieux avaient été interpellés et perquisitionnés en Valais.
« Les bandes se sont reconstituées et utilisent des liens de parentés, y compris en Valais. »
📷: archive Le Nouvelliste
Corruption
Le copinage et les irrégularités sont connus en Valais, bien que peu documentés. Conscients de ce problème, nous nous engageons en faveur de :
- la transparence intitutionnelle : les citoyens doivent avoir accès aux décisions politiques, aux finances publiques et aux projets d’infrastructure. Les élus et fonctionnaires doivent déclarer leurs intérêts financiers, professionnels et personnels.
- le renforcement des outils de lutte contre la corruption: nous militons pour la création d’une commission éthique indépendante, chargée de surveiller les pratiques politiques et administratives, avec des pouvoirs d’enquête. Aussi, nous souhaitons mettre en place des systèmes sécurisés pour que les lanceurs d’alerte puissent signaler des cas de corruption sans crainte de représailles.
- l’encadrement des marchés publics: nous souhaitons la mise en place d’une instance indépendante pour surveiller l’attribution des marchés publics et prévenir les pratiques déloyales. Aussi, nous souhaitons plus de transparence dans les appels d’offres publics, avec une publication obligatoire des résultats et l’obligation de déclarer publiquement les entreprises sous-traitantes.
- la promotion de la culture de l’intégrité: nous souhaitons mettre en place des formations et sensibilisations pour les élus, les fonctionnaires et les employés publics sur les risques de corruption et sur les normes d’éthique professionnelle. Nous voulons aussi instaurer un code de déontologie, avec des sanctions claires en cas de violation.
- l’implication de la population: nous voulons encourager les citoyens à surveiller les activités locales via des plateformes participatives et des consultations publiques. Aussi, nous souhaitons soutenir les journalistes locaux dans leurs enquêtes sur les cas de corruption.
Armée
Nous reconnaissons la nécessité d’avoir une armée de milice organisée de façon optimale et efficace quant aux coûts. La mission et la conception de l’armée doivent s’adapter aux dangers et menaces actuelles et futures ; citons pour exemple les cyberattaques et le terrorisme, la protection d’infrastructures essentielles ou des interventions subsidiaires telles que l’aide aux cantons en cas de catastrophes naturelles. Les opérations de maintien de la paix sous mandat de l’ONU dans les conflits à l’étranger font également partie des tâches de l’armée suisse. En ce qui concerne les forces aériennes, le service de police aérienne devrait primer sur toutes les autres tâches.
Service obligatoire
La guerre en Ukraine place la Suisse devant une nouvelle situation en matière de géopolitique et de sécurité. Notre armée doit s’adapter à l’évolution des menaces telles qu’attaques contre les infrastructures critiques et terrorisme. Un soutien en cas de catastrophe écologique et d’opérations de maintien de la paix est également nécessaire. Nous demandons une obligation générale de servir (service citoyen) qui permette aux femmes et aux hommes de choisir librement, en temps de paix, le système grâce auquel ils et elles souhaitent servir.
Une neutralité moderne
La neutralité est un instrument de maintien de la sécurité et non une fin en soi. Elle doit servir le respect du droit international et le renforcement de la démocratie, de l’État de droit et des droits de l’homme. Nous demandons une coopération internationale plus étroite (UE, OTAN) et une interopérabilité totale. Si un État est attaqué de manière illégale, comme dans le cas de l’Ukraine, nous devons apporter en priorité une aide humanitaire et une médiation de paix, mais aussi, en soutien, du matériel de protection pour la population civile.